Legislação arquitetônica estrangeira

AutorJosé Roberto Fernandes Castilho
Páginas179-218

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Arquiteto –

Celui qui exerce l’art de bâtir.

Dicitionnaire de l’Académie,1762

Quem sabe, e pratica a Arquitetura, edificando. Antonio de Moraes Silva,

Dicionário da Língua Portuguesa, 1813

I Introdução

A Arquitetura realiza-se como prática tal como se extrai das epígrafes clássicas (e remonta a Vitrúvio). Neste capítulo são reproduzidas, na íntegra (excluindo-se apenas as disposições transitórias e adicionais), duas importantes leis vigentes estrangeiras sobre Arquitetura, ou melhor, leis que se referem, direta ou indiretamente, ao exercício da profissão de arquiteto.

A vigente lei francesa, aprovada em 1977 (depois de alguns anos de discussão), revogou a pioneira lei de 31 de dezembro de 1940 que, editada durante o regime colaboracionista de Vichy (1940-1944), criou a Ordem dos Arquitetos (art. 42) e fixou a competência destes profissionais1. Porém, não estabeleceu qualquer exclu-

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sividade. Agora, no entanto, atente-se sobretudo ao art. 3º da lei vigente que contém norma capital fixadora de um “monopólio dos arquitetos”: quem desejar alcançar a licença edilícia (lá entendida como “permis de construire”) deve recorrer a um arquiteto para que este a obtenha. Ocorre, pois, a definição de uma verdadeira “capacidade postulatória” (semelhante à dos advogados na Justiça) porquanto só o arquiteto-urbanista consegue compreender, em termos projetuais, a dinâmica do aproveitamento do solo urbano.

É que, com as exceções de regra, o pedido de licença exige que se junte o projeto arquitetônico, composto de diversos documentos gráficos, fotográficos e planos (de massa, de fachadas e telhados, etc – v. art. R431-9 do Código de Urbanismo, texto de 2007). Neste sistema jurídico – no qual a construção sem autorização constitui crime (art. 480-4 deste Código) –, o arquiteto torna-se, pois, o profissional indispensável para aprovação do projeto, que deve, por expresso mandamento legal, inserir-se harmoniosamente na cidade para satisfação do interesse público (art. 1º da lei abaixo transcrita).

De outra parte, diferentemente, a lei espanhola, de 1999, estabelece as competências de todos os agentes da edificação (art. 10), dentre eles o projetista, que pode ser arquiteto ou não, de acordo com a destinação do futuro edifício. Num possível exercício de Direito Urbanístico Comparado, outro “termo a comparar” é a definição de projeto que consta do art. 3º da lei francesa (especificada pelo código de deontologia, reproduzido no rodapé da norma) e do art. 4º da lei espanhola. Deve-se registrar que a regulamentação profissional para engenheiros e arquitetos teria se iniciado na Espanha, em 1757, quando foram aprovados os estatutos da Real Academia de las Tres Nobles Artes (pintura, escultura e arquitetura), criada por Fernando VI.

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Aqueles são apenas dois tópicos em que ambas as leis, embora com propósitos distintos, podem ser confrontadas entre si e com o ordenamento brasileiro, no qual a definição de projeto, em sentido amplíssimo (que extrapola em muito a ideia de projeto arquitetônico), vai aparecer na lei de licitações: “conjunto de elementos necessários e suficientes, com nível de precisão adequado, para caracterizar a obra ou serviço, ou complexo de obras ou serviços objeto da licitação, elaborado com base nas indicações dos estudos técnicos preliminares, que assegurem a viabilidade técnica e o adequado tratamento do impacto ambiental do empreendimento, e que possibilite a avaliação do custo da obra e a definição dos métodos e do prazo de execução” (art. 6º/IX da Lei nº 8.666/93, que arrola em seguida os elementos indispensáveis dele).

Refletindo larga experiência histórica, são reproduzidos documentos legislativos muito ricos de sentido e cujo estudo é de fundamental importância para todos os que se interessam pela disciplina jurídica da Arquitetura, em qualquer país. Mas que não se veja a Arquitetura apenas nessa ótica reducionista. Tratanto da Basílica de São Marcos, em Veneza, John Ruskin, num paroxismo, escreve: “Creio que o homem que se deleitou em desenhar essa arquivolta foi sábio, feliz e santo” (As pedras de Veneza).

II França - Loi 77-2 du 3 Janvier 1977 modifiée sur l’architecture

Art. 1er.2 – L’architecture est une expression de la culture 3 .

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La création architecturale, la qualité des constructions, leur insertion harmonieuse dans le milieu environnant, le respect des paysages naturels ou urbains ainsi que du patrimoine sont d’intérêt public. Les autorités habilitées à délivrer le permis de construire ainsi que les autorisations de lotir s’assurent, au cours de l’instruction des demandes, du respect de cet intérêt. En conséquence:

  1. Les maîtres d’ouvrage sont tenus de faire appel au concours des architectes dans les
    conditions et limites indiquées au titre 1er ci-après4;

  2. Des conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement sont institués. Ils sont chargés d’aider et d’informer le public conformément au titre II;

  3. L’exercice de la profession d’architecte et son organisation sont soumis aux règles figurant aux titres III et IV;

  4. Les dispositions du code de l’urbanisme relatives à l’architecture sont réformées conformément au titre V.

    Art. 2. Sont considérées comme architectes pour l’application de la présente loi les personnes physiques énumérées aux articles 10 et 11, les sociétés définies à l’article 12, ainsi que les personnes physiques admises à porter le titre d’agréé en architecture ou celui de détenteur de récépissé en application de l’article 37 et inscrites à un tableau régional d’architectes ou à son annexe.

    TITRE Ier – De l’intervention des architectes

    Art. 3. Quiconque désire entreprendre des travaux soumis à une auto-risation de construire doit faire appel à un architecte pour établir le projet

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    architectural faisant l’objet de la demande de permis de construire, sans préju-dice du recours à d’autres personnes participant soit individuellement, soit en équipe, à la conception. Cette obligation n’exclut pas le recours à un architecte pour des missions plus étendues 5 .

    Le projet architectural mentionné ci-dessus définit par des plans et documents écrits l’implantation des bâtiments, leur composition, leur organisation et l’expression de leur volume ainsi que le choix des matériaux et des couleurs6.

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    Même si l’architecte n’assure pas la direction des travaux, le maître d’ouvrage doit le mettre en mesure dans des conditions fixées par le contrat, de s’assurer que les documents d’exécution et les ouvrages en cours de réalisation respectent les dispositions du projet architectural élaboré par ses soins. Si ces dispositions ne sont pas respectées, l’architecte en avertit le maître d’ouvrage 7 .

    Art. 4. Par dérogation à l’article 3 ci-dessus, ne sont pas tenues de recourir à un architecte les personnes physiques ou exploitations agricoles à responsabilité limitée à associé unique qui déclarent vouloir édifier ou modifier, pour elles-mêmes, une construction de faible importance dont les caractéristiques, et notamment la surface maximale de plancher, sont déterminées par décret en Conseil d’Etat. Ces caractéristiques peuvent être différentes selon la destination des constructions.

    Le recours à l’architecte n’est pas non plus obligatoire pour les travaux soumis au permis de construire ou à l’autorisation, qui concernent exclusivement l’aménagement et l’équipement des espaces intérieurs des constructions et des vitrines commerciales ou qui sont limités à des reprises n’entraînant pas de modifications visibles de l’extérieur.

    Art. 5. Les modèles types de construction et leurs variantes, industrialisés ou non, susceptibles d’utilisation répétée doivent, avant toute commercialisation, être établis par un architecte dans les conditions prévues à l’article 3 ci-dessus et ce, quel que soit le maître d’ouvrage qui les utilise.

    TITRE II – Des conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement

    Art. 6. Il est créé, dans chaque département, un organisme de “conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement”, sous la forme d’une asso-

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    ciation dont les statuts types sont approuvés par décret en Conseil d’Etat ; ces statuts définissent les conditions dans lesquelles sont appelés à y collaborer les représentants de l’Etat, des collectivités locales, des professions concernées ainsi que des personnes qualifiées choisies notamment en raison de leurs activités au sein d’associations locales.

    Le président du conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement sera nécessairement élu parmi les représentants des collectivités locales, dont le nombre sera au moins égal à celui des représentants de l’Etat.

    Le conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement poursuit, sur le plan local, les objectifs définis au plan national en vue de promouvoir la qualité de l’architecture et de son environnement dans les conditions fixées à l’article 7 ci-dessous.

    Art. 7. Le conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement a pour mission de developer l’information, la sensibilité et l’esprit de participation du public dans le domaine de l’architecture, de l’urbanisme et de l’environnement.

    Il contribue, directement ou indirectement, à la formation et au perfectionnement des maîtres d’ouvrage, des professionnels et des agents des administrations et des collectivités qui interviennent dans le domaine de la construction.

    Il fournit aux personnes qui désirent construire les informations, les orientations et les conseils propres à assurer la qualité architecturale des constructions et leur bonne insertion dans le site environnant, urbain ou rural, sans toutefois se charger de la maîtrise d’oeuvre.

    Il est à la disposition des collectivités et des administrations publiques qui peuvent le consulter sur tout projet...

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